
Offert par
À propos de cette boutique

Au XIXe siècle, plus de cent mille Québécois sont partis s’établir aux États-Unis. Les documents font état de célibataires, hommes et femmes, mais aussi de familles, quelques-unes avec plusieurs enfants, qui se sont expatriés, attirant souvent derrière eux des parents qui s’exilèrent à leur tour. Ces émigrés de l’autre côté de la frontière étaient surtout des artisans, des fermiers à la recherche de terres, des gens venus s’embaucher dans les usines de textile ou les compagnies de chemins de fer, secteur alors florissant. Il y avait cependant peu de commerçants, et de ce point de vue, Alexis Trudeau fait exception.
Pour mieux comprendre leur motivation, l’Association des Truteau d’Amérique identifie les Trudeau du Québec qui ont choisi de s’exiler, et cherche à vérifier s’ils ont amélioré leur sort ou s’ils sont revenus au pays. À cette fin, l’Association s’intéresse aux documents privés, comme celui de David Trudeau, The Origins of Alexis Trudeau and Isabella Dalglish in 19th Century Quebec. Cet ouvrage est très précieux, d’abord parce qu’il complète le travail de mémoire, Trudeau Family Tree, entrepris par le cousin de l’auteur, R. W. Trudeau, et publié en 1988 ; deuxièmement, parce que cette nouvelle enquête qu’a menée David Trudeau à l’aide d’outils modernes et d’échanges avec de nombreuses personnes et sociétés historiques, ainsi que son récent voyage au Québec sur les lieux où ses arrière-grands-parents ont vécu, lui ont permis de connaître plus en profondeur leurs origines, de décrire leur vie et de comprendre la raison de leur départ au Minnesota.
Le conseil d’administration de l’Association des Truteau d’Amérique est fier de présenter à ses membres et à ses partenaires la traduction française de ce livre de grand intérêt pour l’histoire du Québec et de notre famille.
NB : Ce livre numérique est distribué gratuitement aux membres. Pour l'obtenir, rejoignez-nous!
83 pages. Illustré de cartes et de photos.

This English e-book presents the results of the researches that David Trudeau conducted on the origins of his great-great-grand-parents in Quebec. 96 pages. Maps and full illustrations.

Le 22 juillet 2012, dans le Vieux-Montréal, avait lieu un rassemblement des membres de l’Association des Truteau d’Amérique avec causerie sur la "Rue Saint-Gabriel".
L'association a profité de l'occasion pour procéder au lancement du timbre commémoratif "Étienne Truteau, La Rochelle 1641- Montréal 1712, Maître charpentier". Ce produit philatélique de l'Association des Truteau d'Amérique, émis par Postes Canada, rappelle le souvenir d'un artisan pionnier de Montréal, de Longueuil et de Saint-Lambert, ancêtre français des Truteau et Trudeau d'Amérique et d'une multitude de personnes affiliées par les lignées féminines. Il faut mentionner que ce projet, encore une fois, s'est réalisé grâce au travail professionnel mais bénévole du graphiste Yves Trudeau.
Notez que jusqu'à épuisement des stocks, le pli premier jour du Timbre Étienne Truteau est remis en prime à tout nouvel adhérent à l'Association des Truteau d'Amérique.

Épinglette au logo de l'Association des Truteau d'Amérique. En métal argent imprimée bleue, elle mesure 1 centimètre de diamètre.

La chanson "Je me souviens du charpentier" de l'auteur-compositeur Michel Léonard avec les arrangements d'André Nadeau, Produit par l'Association des Truteau d'Amérique lors de la commémoration du 350e anniversaire de l'arrivée d'Étienne Truteau en Amérique. Édition limitée.

« J’ai lu, dans ma jeunesse, les relations des mœurs et des manières des Sauvages écrites par des religieux qui, quoique les auteurs passent pour des saints, étaient pleines d’absurdités et de contradictions. » Trudeau ne mâche pas ses mots. Au moment où il entreprend son voyage sur le Haut-Missouri, il a 45 ans, dont 26 passés parmi les Indiens, surtout les Sioux Yanktons et les Panis Républicains.
« Tous ces peuples sauvages ne connaissent point de subordination, ni de distinction entre eux […]. Ils n’ont ni loi, ni juge, ni prêtre ». Moqueur, Trudeau souligne que les lois des « nations policées ressem-blent, en certaines circonstances, à ces toiles d’araignées qui arrêtent le moucheron et que les taons brisent ». La liberté sexuelle des Indiens le gêne, mais moins que la frénésie des « jeunes Canadiens qui, à leur arrivée [chez les Indiens], se mettent à courir à toute bride comme des chevaux échappés dans les champs de Vénus, d’où ils ne sortent rarement sans être munis des maux qui y sont irrévocablement rattachés ». Il ajoute un petit détail à propos des maladies vénériennes : « Les Sauvages s’en guérissent parfaitement bien ».
Trudeau ignore le politiquement correct. Quand il est scandalisé, il le dit sans détour. Le Sauvage de Trudeau n’est pas un Indien inventé. Il est bien réel, avec ses grandeurs et ses faiblesses, sa passion pour la guerre et sa recherche effrénée de scalps. Trudeau répond à bien des questions sur les pratiques et croyances des Indiens. Il bouleverse nombre d’idées reçues.
Source : Les Éditions du Septentrion
$
Le saviez-vous? Nous collectons des fonds avec Zeffy pour garantir que 100% de votre achat va à notre mission!