Bienvenue dans la « maison des petits miracles »

Dans le quartier Centre-Sud, 41% des enfants n’ont pas les aptitudes minimales requises au moment d’entrer à l’école. Plusieurs facteurs expliquent cette statistique désolante, notamment le nombre de familles qui (sur)vivent avec un revenu sous le seuil de pauvreté, le contexte familial difficile et instable, ou le manque de stimulation et de motivation.

Voici quelques histoires vraies* de familles que nous avons pu accompagner cette année grâce aux dons versés au Centre de pédiatrie sociale Centre-Sud.

* Les photos des enfants proviennent de banques d'images et leurs noms ont été modifiés.

L'histoire de Kétia

Kétia a 10 ans et elle a un TDAH, un trouble d’opposition en plus d'avoir été témoin de violence conjugale. Jules, sa mère, est monoparentale et victime de violence conjugale. Elle a des problèmes de consommation d'alcool et des enjeux financiers.

Comment le CPSCS a-t-il aidé Kétia et sa mère?

Notre équipe médicale a pris Kétia en charge pour ses besoins de médication;
Notre travailleur social a dirigé Jules vers un service externe pour ses problèmes de consommation;
Nous avons remis une carte de l'hôpital solidaire à Jules pour l'aider à bien nourrir sa famille malgré ses enjeux financiers;
Nous avons recommandé à Jules un groupe de thérapie pour victimes de violence conjugale;
Notre travailleur social a fait des suivis avec l'école pour qu'un plan d'intervention soit mis en place pour Kétia.

L'histoire de Thomas

Thomas a 2 ans et présente des retards de langage. Maya, sa mère, est nouvellement monoparentale et a des enjeux financiers et des problèmes avec son logement.

Comment le CPSCS a-t-il aidé Thomas et sa mère?

Notre éducatrice spécialisée a recommandé un service d'orthophonie du quartier et a aidé Maya à appliquer les recommandations et à créer une nouvelle routine familiale;
Notre travailleur social a recommandé à Maya des services d'aide alimentaire en plus de lui donner des conseils pour gérer les problèmes de moisissure dans son logement.

L'histoire de Gabriel

Gabriel a 16 ans et va bientôt quitter son foyer de groupe pour déménager dans son propre appartement en préparation pour le CÉGEP. Il n'a pas de médecin de famille et sa famille n'est pas impliquée.

Comment le CPSCS a-t-il aidé Gabriel?

Notre équipe médicale a pris Gabriel en charge jusqu'à ses 18 ans et l'a aidé à s'inscrire sur la liste du GAMF;
Notre travailleur social a aidé Gabriel à trouver un logement à prix abordable et il l'accompagne dans sa sélection d'un programme de CÉGEP et dans le processus d'application pour les bourses.

L'histoire de Latifa

Latifa a 4 ans et on soupçonne qu'elle a un trouble du spectre de l'autisme (TSA) accompagné d'un retard de développement global. Mariam, sa mère, est monoparentale et elle a des enjeux financiers. De plus, elle est assez méfiante des services offerts.

Comment le CPSCS a-t-il aidé Latifa et sa mère?

Notre équipe médicale a informé Mariam sur le TSA, l'a référée vers le programme Agit tôt et l'a accompagnée dans les démarches;
Notre travailleur social a aussi aidé Mariam à aborder le sujet du TSA avec sa famille;
Notre travailleur social a donné à Mariam des informations sur les logements sociaux et l'a accompagnée à remplir les formulaires.

L'histoire de Maria

Maria a 12 ans et elle est nouvellement arrivée au Québec. Elle a de la difficulté à gérer ses émotions et à établir des liens d'attachement sécurisants. Ses parents, Luis et Gina, sont de nouveaux arrivants qui ne maîtrisent pas encore la langue.

Comment le CPSCS a-t-il aidé Mélanie et ses parents?

Notre éducatrice spécialisée a offert à Maria des ateliers d'arts personnalisés pour l'aider à mieux gérer ses émotions;
Notre travailleur social a accompagné Maria dans ses visites d'écoles secondaires;
Notre travailleur social a mis les parents en contact avec le Carrefour de ressources en interculturel et les a aidé avec leurs papiers d'immigration.

Aidez-nous à accueillir 100 nouveaux enfants en 2025

L’équipe de professionnels du Centre de pédiatrie sociale Centre-Sud aimerait pouvoir offrir cette année des services médicaux, psychosociaux et éducatifs à 100 nouveaux enfants de son quartier. Il ne s’agit pas seulement de pallier les problèmes les plus urgents, « d’éteindre des feux », mais de développer à long terme un environnement qui favorise la santé et l’épanouissement de l’enfant.

Chaque don nous permet d'aider, de soigner, d'accompagner plus d'enfants et de familles vulnérables et ainsi de faire une réelle différence dans leur vie.

Merci de donner généreusement.