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Par ce numéro, nous décidons de souligner un jalon important de la revue : celui qui marquera, en 2026, les 70 ans de Vie des arts.
Dans le monde de l’art, les anniversaires abondent. On s’arrête constamment, on regarde en arrière : rétrospectives, bilans de carrière, résurrections d’archives, commémorations d’événements, fierté institutionnelle affichée sur fond de chiffres ronds. Mais que disent vraiment ces moments d’arrêt ? S’agit-il de raviver des mémoires vivantes ou de répéter des récits inanimés ?
Pour ce faire, nous avons invité des artistes et auteur.rice.s à partager leur travail et leurs réflexions sur les modalités et les formes discursives de l’anniversaire et de la célébration qu’ils.elles adoptent ou adaptent selon l’espace, le temps et la thématique d’un évènement ou non-évènement qui mérite d’être souligné.

Le numéro 278 de Vie des arts, sous la thématique du simulacre, propose des réflexions critiques sur la notion d’hyperréalité. Les textes recoupés sous ce dossier explorent notre rapport au fait et sa posture dans une ère marquée par l’hyperstimulation et la surcharge d’information. Combien de couches doit-on gratter avant d’atteindre la vérité? Comment une autorité peut-elle s’installer et installer avec elle une norme, un narratif qu’elle contrôle? Quel est l’espace du doute, quel est le poids de la preuve? Des dernières tendances technologiques en matière d’intelligence artificielle, à la crise de la représentation marquée par l’avènement de la photographie, en passant par l’absurdité de la bureaucratie, ce tout nouveau numéro, aussi engagé qu’engageant, propose de répondre à ces questions.

Graphier le sonore
Vie des arts s’épanouit de l’hiver et glisse vers le printemps avec un numéro thématique tout frais abordant la manière dont se sont liées, et se lient toujours, les disciplines de la musique et des arts dits « visuels » dans l’histoire de l’art. Électroacoustique et résonances, concerts vivants, déambulations sonores et symphonies performatives figurent dans notre dossier intitulé Graphier le sonore — car comment parler des sons sans aborder la façon dont ils s’écrivent dans nos têtes, sur papier, dans l’espace ou même dans l’air de nos environnements?

Incantations
Pourquoi nous épuisons-nous toujours, et comment pouvons-nous répondre à ce désir grandissant de plus de beauté et de richesse — intérieures ?
Dans l’élan d’une néospiritualité qui prend du galon, cette recherche généralisée de petites magies qui part souvent de l’individu témoigne pourtant d’un courant sociétal plus large qui révèle des choses sur notre époque actuelle. Croire, en quelque chose ou en quelqu’un — ou en nous, peut-être ? —, semble nous permettre de sacraliser nos incidences les plus communes. L’acte, en soi, réunit ou dévoile le sens manquant, souvent là mais resté caché sous le vernis des choses. Qu’est-ce qui fait que ce qui relève du futile se hisse parfois au rang du fugace ? Dans cette posture de présence à ce qui est, dans cette attention vive pour ce qui nous entoure, réside sûrement la clé de voûte pour faire face à ce qui nous attend, individuellement comme collectivement, et pour retrouver ce fameux sens, ensemble.

Pour la quatrième édition, nous vous proposons notre rubrique estivale « Création ». Cette année, le duo d’artistes composé d’Anna Binta Diallo et de Berirouche Feddal a été mandaté pour réaliser l’œuvre Fleurs fanées que vous pouvez retrouver au gré de votre lecture.
Découvrez également notre nouvelle rubrique « Une œuvre, un texte » ! Vous retrouverez cette chronique confiée à Charles Guilbert pour les trois prochains numéros, où l’auteur vous offrira une plongée exquise dans une œuvre d’art de son choix. Pour ce numéro, il nous partage son regard sur The Shepherd Is Asleep / Le Loup et l’Agneau (2024) de Carol Wainio.
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