Regroupement des Acteurs en Petite Enfance de Lévis

Cette conférence est offerte par le Regroupement des Acteurs en Petites Enfance de Lévis.

Développement affectif

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<p><div><b>Mise en contexte de la formation: </b></div><div><br></div>En 2019, on constatait que quelque 28% des jeunes de 4 ans ont une vulnérabilité dans au moins une de leurs cinq sphères de développement. Or, cette situation s’aggrave d’année en année, puisque cette proportion de jeunes en difficulté n’était que de 21%, il y a 8 ans. De  plus, on constate que c’est seulement une fille sur cinq, mais un garçon sur deux qui rencontrent ces défis en termes de développement. Et, parmi eux, beaucoup seront médicamentés avant la fin de leur primaire (15,1%). <div><br></div><div>Si plusieurs phénomènes doivent intervenir pour expliquer pourquoi ces jeunes rencontrent tant de difficultés malgré les ressources et l’implication essentielle des éducatrices, on  constate sept sources de problèmes :<br></div><div><br></div><div>1) une mécompréhension des comportements des enfants et, surtout, des attentes parfois&nbsp; démesurées en regard du degré de développement neuropsychologique de l’enfant; </div><div>2) une pléthore de conseils – parfois&nbsp;contradictoires et, malheureusement, pas toujours&nbsp;cohérents avec ce que l’on connaît&nbsp;du cerveau en développement, guident les adultes qui, dès lors,&nbsp;agissent plus avec leur « tête »&nbsp;qu’avec leurs capacités et habiletés&nbsp;d’interventions;</div><div>3) des séparations entre les parents&nbsp;arrivent de plus en plus tôt dans la&nbsp;vie de l’enfant, alors que, même si&nbsp;chaque parent s’investit avec cœur, les demandes en termes&nbsp;d’adaptation constante peuvent&nbsp;perturber la disponibilité tant sur le&nbsp;plan social que sur le plan des apprentissages essentiels avant d’entrer à l’école.</div><div>4) malgré les bonnes intentions des parents, ceux-ci sont affectés par une vie de plus en plus trépidante, stressante et virtuelle; ce contexte fait en sorte que les enfants&nbsp;souffrent de plus en plus souvent de blessures d’attachement, ce qui perturbe leur&nbsp;développement global et spécifique ;</div><div>5) même si l’outil « Fluppy » répond très bien aux besoins des fillettes pour les aider à&nbsp; mieux gérer leurs émotions, c’est tout autre chose pour les garçons ;<br></div><div>6) l’usage des écrans, surtout des tablettes interactives et des jeux vidéo, mais aussi la télévision en bas-âge ; <br></div><div>7) la sédentarisation et le manque d’activité de développement global, surtout pour les&nbsp; garçons et les fillettes aventureuses.</div><div><br></div><div>Le précieux rôle des intervenant(e)s en petite enfance pour soutenir le développement des&nbsp; jeunes sur le plan affectif et social:</div><div><br></div><div>La réalité sociale actuelle qui voit une augmentation progressive du nombre d’enfants en&nbsp; situation de vulnérabilité dès la petite enfance renforce le rôle essentiel des intervenant(e)s&nbsp; œuvrant en petite enfance, tant au niveau des activités proposées aux bambins qu’au niveau&nbsp; de la sensibilisation des parents. Aussi, cette conférence de 90 minutes visent à offrir des&nbsp; repères sur le processus de maturation tant cérébral que psychologique des enfants de 0 à 8&nbsp; ans. Les participant(e)s pourront être sensibilisé(e)s au rôle essentiel que jouent les adultes&nbsp; dans la régulation des affects, dont le stress et l’anxiété. Cette compréhension de l’enfant et&nbsp; de ses besoins en termes de développement est d’autant plus précieuse que, en ce moment,&nbsp; nos communautés sont bouleversées par les effets de la crise sanitaire qui génère beaucoup&nbsp; d’émois, voire d’angoisses, face au&nbsp;virus, aux mesures sanitaires et aux&nbsp;conséquences inévitables de la crise&nbsp;socioéconomique. </div><div><div><br></div></div><div><div><br></div><div><b>Le conférencier: </b></div></div><div><p dir="ltr" style="line-height:1.325998306274414;margin-top:27.51593017578125pt;margin-bottom:0pt;">Docteur en neurosciences, Joël Monzée dispose d’une formation multidisciplinaire&nbsp; (enseignement, psychologie, psychomotricité, neurosciences et éthique). Directeur de l’Institut&nbsp; du développement de l’enfant et de la famille, il a été professeur associé, d’abord, à l’UQAM&nbsp; (Éducation), puis à l’université de Sherbrooke (Pédiatrie-psychiatrie), alors qu’il pratiquait de&nbsp; la recherche et supervisait des étudiants aux cycles supérieurs, et ce, jusqu’en décembre 2019. Il est également l’un des experts consultés par le ministre de l’Éducation et le ministre délégué&nbsp; aux services sociaux en ce qui concerne la mise en place des stratégies pour soutenir le&nbsp; développement global et scolaire des jeunes.&nbsp;</p><p dir="ltr" style="line-height:1.2;margin-top:6.61822509765625pt;margin-bottom:0pt;">Depuis 20 ans, sa vie professionnelle se partage entre la pratique&nbsp;thérapeutique, la recherche et la formation continue de professionnels de la santé, des intervenants du milieu de l’éducation&nbsp;et de parents. Plus récemment, il a fondé l’Institut de psychologie et&nbsp;neurosciences qui s’est spécialisé dans la formation continue intégrant les connaissances actuelles pour favoriser les interventions&nbsp;bienveillantes dans les milieux familiaux et professionnels.&nbsp;Actuellement, 42 000 participants suivent ses formations en ligne de&nbsp;par le monde, alors que de nombreuses institutions en éducation et en santé requièrent ses services comme formateur.&nbsp;&nbsp;</p><p dir="ltr" style="line-height:1.2;margin-top:6.61822509765625pt;margin-bottom:0pt;"><br></p><p dir="ltr" style="line-height:1.2;margin-top:7.676666259765625pt;margin-bottom:0pt;">Auteur de dix livres et collaborateur pour diverses œuvres collectives, il propose un regard intégrant les différents domaines de compréhension de l’être humain, notamment des enfants et des&nbsp;familles, pour encourager des interventions qui ciblent non seulement les « symptômes », mais&nbsp; surtout les « sources » des difficultés émotionnelles. Au cœur de ses propos, figurent les&nbsp; neurosciences qui redonnent leurs lettres de noblesse aux pratiques pédagogiques,&nbsp; psychosociales et psychothérapeutiques. Depuis 2004, il est fréquemment invité dans les&nbsp; médias pour commenter l’actualité sur les défis psychologiques que rencontrent les jeunes et&nbsp; moins jeunes. Il est également chroniqueur pour diverses émissions radio ou télévisées.</p><div><br><br></div></div><div><div><br></div></div></p>

<p>Bonjour <span class="fr-deletable styled-tag-chip " contenteditable="false" data-custom-variable="{{firstname}}">Prénom</span> <span class="fr-deletable styled-tag-chip " contenteditable="false" data-custom-variable="{{lastname}}">Nom</span>,</p><p><br /></p><p><div>Bonjour,</div><div><br></div><div>Merci de votre intérêt pour la conférence pour les intervenants: <i>Comment soutenir le développement affectif des enfants </i>de 3 heures,<i>&nbsp;</i>offerte par le Regroupement des Acteurs en Petite Enfance de Lévis.</div><div><div><br></div><div>Vous recevrez les informations pour vous connecter par visioconférence dans la deuxième semaine de février.&nbsp;</div><div><br></div><div>Merci</div></div></p>

<p></p><div><b>Mise en contexte de la formation: </b></div><div><br /></div>En 2019, on constatait que quelque 28% des jeunes de 4 ans ont une vulnérabilité dans au moins une de leurs cinq sphères de développement. Or, cette situation s’aggrave d’année en année, puisque cette proportion de jeunes en difficulté n’était que de 21%, il y a 8 ans. De  plus, on constate que c’est seulement une fille sur cinq, mais un garçon sur deux qui rencontrent ces défis en termes de développement. Et, parmi eux, beaucoup seront médicamentés avant la fin de leur primaire (15,1%). <div><br /></div><div>Si plusieurs phénomènes doivent intervenir pour expliquer pourquoi ces jeunes rencontrent tant de difficultés malgré les ressources et l’implication essentielle des éducatrices, on  constate sept sources de problèmes :<br /></div><div><br /></div><div>1) une mécompréhension des comportements des enfants et, surtout, des attentes parfois  démesurées en regard du degré de développement neuropsychologique de l’enfant; </div><div>2) une pléthore de conseils – parfois contradictoires et, malheureusement, pas toujours cohérents avec ce que l’on connaît du cerveau en développement, guident les adultes qui, dès lors, agissent plus avec leur « tête » qu’avec leurs capacités et habiletés d’interventions;</div><div>3) des séparations entre les parents arrivent de plus en plus tôt dans la vie de l’enfant, alors que, même si chaque parent s’investit avec cœur, les demandes en termes d’adaptation constante peuvent perturber la disponibilité tant sur le plan social que sur le plan des apprentissages essentiels avant d’entrer à l’école.</div><div>4) malgré les bonnes intentions des parents, ceux-ci sont affectés par une vie de plus en plus trépidante, stressante et virtuelle; ce contexte fait en sorte que les enfants souffrent de plus en plus souvent de blessures d’attachement, ce qui perturbe leur développement global et spécifique ;</div><div>5) même si l’outil « Fluppy » répond très bien aux besoins des fillettes pour les aider à  mieux gérer leurs émotions, c’est tout autre chose pour les garçons ;<br /></div><div>6) l’usage des écrans, surtout des tablettes interactives et des jeux vidéo, mais aussi la télévision en bas-âge ; <br /></div><div>7) la sédentarisation et le manque d’activité de développement global, surtout pour les  garçons et les fillettes aventureuses.</div><div><br /></div><div>Le précieux rôle des intervenant(e)s en petite enfance pour soutenir le développement des  jeunes sur le plan affectif et social:</div><div><br /></div><div>La réalité sociale actuelle qui voit une augmentation progressive du nombre d’enfants en  situation de vulnérabilité dès la petite enfance renforce le rôle essentiel des intervenant(e)s  œuvrant en petite enfance, tant au niveau des activités proposées aux bambins qu’au niveau  de la sensibilisation des parents. Aussi, cette conférence de 90 minutes visent à offrir des  repères sur le processus de maturation tant cérébral que psychologique des enfants de 0 à 8  ans. Les participant(e)s pourront être sensibilisé(e)s au rôle essentiel que jouent les adultes  dans la régulation des affects, dont le stress et l’anxiété. Cette compréhension de l’enfant et  de ses besoins en termes de développement est d’autant plus précieuse que, en ce moment,  nos communautés sont bouleversées par les effets de la crise sanitaire qui génère beaucoup  d’émois, voire d’angoisses, face au virus, aux mesures sanitaires et aux conséquences inévitables de la crise socioéconomique. </div><div><div><br /></div></div><div><div><br /></div><div><b>Le conférencier: </b></div></div><div><p style="line-height:1.325998306274414;margin-top:27.51593017578125pt;margin-bottom:0pt">Docteur en neurosciences, Joël Monzée dispose d’une formation multidisciplinaire  (enseignement, psychologie, psychomotricité, neurosciences et éthique). Directeur de l’Institut  du développement de l’enfant et de la famille, il a été professeur associé, d’abord, à l’UQAM  (Éducation), puis à l’université de Sherbrooke (Pédiatrie-psychiatrie), alors qu’il pratiquait de  la recherche et supervisait des étudiants aux cycles supérieurs, et ce, jusqu’en décembre 2019. Il est également l’un des experts consultés par le ministre de l’Éducation et le ministre délégué  aux services sociaux en ce qui concerne la mise en place des stratégies pour soutenir le  développement global et scolaire des jeunes. </p><p style="line-height:1.2;margin-top:6.61822509765625pt;margin-bottom:0pt">Depuis 20 ans, sa vie professionnelle se partage entre la pratique thérapeutique, la recherche et la formation continue de professionnels de la santé, des intervenants du milieu de l’éducation et de parents. Plus récemment, il a fondé l’Institut de psychologie et neurosciences qui s’est spécialisé dans la formation continue intégrant les connaissances actuelles pour favoriser les interventions bienveillantes dans les milieux familiaux et professionnels. Actuellement, 42 000 participants suivent ses formations en ligne de par le monde, alors que de nombreuses institutions en éducation et en santé requièrent ses services comme formateur.  </p><p style="line-height:1.2;margin-top:6.61822509765625pt;margin-bottom:0pt"><br /></p><p style="line-height:1.2;margin-top:7.676666259765625pt;margin-bottom:0pt">Auteur de dix livres et collaborateur pour diverses œuvres collectives, il propose un regard intégrant les différents domaines de compréhension de l’être humain, notamment des enfants et des familles, pour encourager des interventions qui ciblent non seulement les « symptômes », mais  surtout les « sources » des difficultés émotionnelles. Au cœur de ses propos, figurent les  neurosciences qui redonnent leurs lettres de noblesse aux pratiques pédagogiques,  psychosociales et psychothérapeutiques. Depuis 2004, il est fréquemment invité dans les  médias pour commenter l’actualité sur les défis psychologiques que rencontrent les jeunes et  moins jeunes. Il est également chroniqueur pour diverses émissions radio ou télévisées.</p><div><br /><br /></div></div><div><div><br /></div></div><p></p>

Regroupement des Acteurs en Petite Enfance de Lévis

Conférence pour les intervenants: Comment soutenir le développement affectif des enfants

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